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HISTOIRES D'EN ....... SIMS 3
8 janvier 2010

JOURNAL DE JANE STEWARD (9)

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Je ne savais vraiment pas quoi faire de ce diamant : à part peut-être lui renvoyer par retour, en courrier express ! Mais je voyais déjà son air satisfait et vainqueur. "Vous voyez Jane Steward." me dirait-il d'un ton neutre avec son éternel sourire de Joconde. "Ceci est la preuve que vous attendiez. J'étais bel et bien dans votre chambre hier soir..."

Rien qu'à imaginer son air satisfait, j'en avais la nausée. Je ne lui laisserai pas cette joie.

Certainement pas !

Bien que mon esprit me taraudait inlassement par un "Tu ne peux pas croire le contraire maintenant, Jane ! Il s'est bien passé quelque chose hier soir ! Tu as une preuve tangible ! le livre a bien disparu et un joyau a bien été placé à côté de ton lit ! Tu ne peux pas nier tout en bloc ! Aydann Crosswood était bien là ! "

Et moi qui me répondait :

"Faux. Quelqu'un était là. Mais quelle preuve j'aie que ce soit Aydann Crosswood ? Aucune ! J'ai sûrement un admirateur inconnu.... Voilà tout..."

Cela devait être cela. Un admirateur inconnu. Cette version était plus rassurante d'ailleurs. Plus que la version : je partage mes nuits avec Aydann Crosswood en rêve !

Je me disais que j'étais à deux doigts de perdre la tête. Je devais retrouver mon esprit scientifique et ne pas me laisser déborder par mes sentiments. RESTER SCIENTIFIQUE !

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Après avoir fait mon lit, je me rendais dans la salle de bain pour me préparer un bon bain.

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Me détendre, et sortir de ma tête toutes ses questions qui n'en finissaient pas. Mais c'était impossible. Mon esprit bouillait comme une cocotte minute !

UN : Je devais me procurer un second exemplaire du livre des Créatures Fantastique ET LIRE ENFIN le passage sur les vampires que je n'avais pas encore lu. Comme cela je serai parfaitement consciente de tous les pouvoirs qu'Aydann Crosswood pouvait disposer pour ne plus me faire attraper comme une débutante !

Pas plus, pas moins. Et surtout jusque là, je devais me tenir à distance respectable d'Aydann Crosswood. C'était une priorité.

Le DEUX dépendrait de mes découvertes...

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Je sursautais. C'était le téléphone ! Sébastian...

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Il me demandait si j'avais bien dormi et fais de beaux rêves ! Décidément !

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Je le remerciais tout de même de sa gentillesse car il n'était pas sensé savoir ce qui me tourmentait.

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Après une discussion pleine d'échange de banalités, je lui demandais enfin si il avait dans sa bibliothèque un livre intitulé "CREATURES FANTASTIQUES". Il m'indiqua que malheureusement, il venait juste de prêter le livre à une amie. Me sentant déçue, il me promit de lui demander de lui rendre au plutôt pour qu'il me le prête aussitôt. Je lui dis alors que c'était inutile, et que je m'arrangerais autrement.

Le net. Je trouverais certainement des tas de renseignements sur les vampires sur le web. Je remerciais Sébastian d'avoir appelé en lui souhaitant une bonne journée.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir que mon ordinateur était hors service.

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"C'est pas vrai !" marmonnais-je "Décidément, Aydann Crosswood, vous ne faîtes que me mettre des bâtons dans les roues aujourd'hui !! Cela n'allait pas se passer comme cela !"

Au moment où je m'apprêtais à sortir, la sonnette de la porte retentit.

Tiens c'était Hans Cheurlet, le mari de ma collègue décédée. Que venait-il donc faire là en plein milieu d'après-midi ?

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Hans semblait gêné et complètement affolé. Je l'invitais à entrer.

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"Vous étiez une collègue de travail de ma Chère Bertille" me dit-il le visage défait. "Bertille vous aimait beaucoup et elle m'a souvent parlé de vous. Elle m'a dit que vous étiez une personne très ouverte et compréhensible... Je suis dans le désarroi depuis plusieurs jours, je n'arrive pas à comprendre ce qui est arrivé à Bertille. Elle a toujours été en excellente santé et je ne peux m'expliquer pourquoi elle était si blanche, si pâle le matin où je l'ai trouvée sur son lit, morte... comme si elle était morte de terreur..."

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"Le mieux est que si vous avez des doutes sur la mort de votre épouse, vous demandiez une autopsie, Hans.

Vous ne croyez pas ?"

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Le visage de Hans sembla s'éclairer.

"Je n'osais déranger la police... et j'étais le seul à me dire que Bertille ne pouvait pas être morte comme cela d'un coup. Pensez-vous comme moi, Jane ?"

Sa question me prit au dépourvu, mais il semblait si inquiet, si désarçonné, que je ne pus que le soutenir de sa démarche.

"Ne restez pas dans le doute, Hans. Oui, je crois comme vous que Bertille était une jeune femme en pleine santé qui n'avait aucune raison de mourir si rapidement. Une autopsie vous permettrait de définir les causes de sa mort et vous pourrez à l'issu du rapport retrouver votre séreinité..."

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Je l'enlaçais pour lui montrer toute mon affection, il avait les yeux plein de larmes.

"Merci, Jane. Bertille avait raison. Vous êtes une vraie amie. Je vous tiendrais au courant..."

Et il disparut rapidement.

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J'étais décontenancée. Comme tout cela était étrange. Bertille morte de peur ? Cela ne pouvait être une coïncidence.

Il fallait absolument trouver un exemplaire du livre "Créatures fantastiques" ou un ordinateur qui marche !!!

J'enfourchais ma bicyclette en direction de la bibliothèque.

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Quelle ne fut pas ma surprise de constater que tous les ordinateurs de la bibliothèque étaient hors d'usage.

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C'en était trop ! Plus de livre, plus d'ordinateurs ! J'allais aller voir Aydann Crosswood sur le champs et régler cette histoire tout de suite !

Avec un peu de chance, un de ses domestiques pourrait me laisser entrer.

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Ce fut Aydann lui même qui m'accueillit dans la cuisine.

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"Visiter ma maison ?" me dit-il d'un ton ironique et mielleux. "Mais bien sûr, Mademoiselle Steward. Vous êtes ici chez vous..."

Il me planta son regard de braise dans les yeux et me scruta avec un grand sourire.

"Autre chose ?"

Je le toisais d'un regard froid. Je n'allais pas m'abaisser à l'accuser sans preuve. Sûr qu'il allait me rire au nez et nier toutes mes accusations en bloc.

"Rien pour l'instant, Merci." lui répondais-je d'un ton pincé. Je poursuivais d'un ton courtois : "On m'a dit que vous déteniez des livres d'exception et que vous aviez plusieurs grandes bibliothèques ici au château... comme de magnifiques oeuvres d'art..."

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Il m'envoya un sourire plein de charme accompagné d'un petit coup d'oeil qui voulait dire "bien joué !"

""On" a l'air d'être parfaitement renseigné, à ce que je vois, Mademoiselle Steward. J'ai effectivement de beaux objets précieux, plusieurs belles bibliothèques et un "certain" nombre d'ouvrages dont je suis très fier.... Cherchez-vous quelque chose en particulier ?" me lança t-il avec le même sourire enjôleur et moqueur.

Je me mordis les lèvres pour ne pas perdre mon sang froid et lui renvoya un sourire de circonstance.

"Rien exactement en fait. Mais peut-être que si je découvre un ouvrage d'exception ici, vous demanderais-je de pouvoir l'emporter ?"

Il claqua sa langue entre ses dents et fit d'un air ironique :

"Désolé, Chère Miss Steward. Aucun de mes livres ne quittent cette enceinte. Ses ouvrages me sont si chers au coeur que m'en séparer me causerait grand chagrin..."

Son cinéma me fit lever les yeux au ciel.

"Cela va de soi" répliquais-je un peu agacée.

Il me fit un large sourire.

"Ceci dit..."

Il marqua une longue pose agaçante en posant un doigt sur sa bouche.

"Mais seulement parce que c'est vous, Chère Jane... Je peux vous appeler ainsi, n'est-ce-pas ? Il me semble que nous nous connaissons si bien déjà..."

Je rougissais jusqu'aux oreilles de son allusion à nos prétendus échanges sulfureux. Le fieffé renard ne me quittait pas des yeux guettant ma réaction.

"Non, vous ne pouvez pas, Monsieur Crosswood." lui dis-je tout go espérant ainsi mettre une distance honorable entre nous.

Je crus voir de la colère brûler dans ses yeux l'espace d'un court instant puis l'amusement repris le dessus.

"Je n'ose vous donner l'autorisation de rester ici alors, Mademoiselle Steward. Condition indispensable si vous souhaitez regarder ou lire un de mes livres..."

Je mordis ma lèvre inférieure prise au piège de mon propre jeu.

"Il vous suffira seulement, Monsieur Crosswood, que vous gardiez vos distances. Condition indispensable pour que j'accepte que vous osiez me demander de rester chez vous."

Nos regards s'affrontaient et nous étions comme deux fauves prêt à s'abattre l'un sur l'autre. Puis soudain, il partit dans un grand éclat de rire.

"Soit." lança d'un geste nonchalant. "Le château est à vous. Visitez-le et restez ici autant qu'il vous plaira, Mademoiselle Steward. J'ose donc vous le demander..."

Et il me laissa tout en continuant à rire.

J'étais glacée par son rire sinistre et moqueur, ou agacée par moi-même. Finalement, Aydann avait bel et bien disparu et j'étais seule dans ce grand château sinistre.

Je passais de la cuisine à la grande salle à manger tout en me rappelant de mon rêve encore rougissante de penser aux scènes que j'avais imaginées ici.

Je me hâtais de monter les escaliers rouge et de parvenir aux chambres pour y chercher mon livre, histoire de ne pas me laisser distraire par mes pensées.

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Aydann ne mentait pas, il avait ici des centaines d'ouvrage de grande qualité et très précieux mais pas de livre intitulé "CRÉATURES FANTASTIQUES". Je ne désespérais pas. Je savais qu'à l'étage supérieur, dans sa salle de peinture, il y avait encore plusieurs rangées de livres que je pourrais inspecter.

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Un silence lugubre régnait maintenant. J'avais bien l'impression que tout le monde dormait et que j'étais la seule ici à être encore debout. Aydann semblait  tenir sa promesse, pas l'ombre de sa silhouette en vue, ni le bruit de ses pas.

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Je franchissais la porte du bureau. Il y avait encore plusieurs rangées de recueils ici mais toujours pas de livre !

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"Aydann m'avait roulée dans la farine" me disais-je soudain. "A moins que le livre ne soit dans ses appartements !" Je montais l'escalier à pattes de velours pour me rendre chez lui. Le bruit d'un léger ronflement m'assura qu'il dormait. Je poussais la porte pour découvrir une chambre exsangue, rouge du sol au plafond.

Je pouvais voir une grande statue de femme tout en marbre blanc encadrée par des miroirs géants, et un gros coffre en bois déposé à ses pieds. Un lit à baldaquin immense paré de tentures en velours rouge sombre qui prenait toute la surface de la pièce, où Aydann dormait.

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Peut-être que le livre était caché dans le coffre ?

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Je n'y allais pas par quatre chemins, mue d'un bon pressentiment, je soulevais immédiatement le lourd couvercle pour y découvrir... Le livre !

Je fus heureuse de le trouver mais  moins d'entendre la voix d'Aydann me chuchoter à l'oreille :

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"Je savais bien qu'il vous serait impossible de ne pas venir jusque ici, Mademoiselle Steward. Dois-je vous rapeller que vous êtes la seule fautive d'avoir rompue nos accords ?" Il murmura d'une voix douce et enjôleuse : "Presque comme toujours, n'est-ce pas, Jane ?"

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Je fronçais les sourcils serrant le livre dans ma main.

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"Qu'insinuez-vous donc clairement, Monsieur Crosswood ?" lui dis-je d'un ton sec et contrarié.

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"Ni plus ni moins que la vérité, Chère Jane. Vous êtes l'unique responsable de notre proximité et cela à chaque fois... Vous êtes attirée vers moi comme le papillon l'est à la lumière... Seulement vous semblez être la seule à vouloir le nier..."

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En disant ses mots, ils roulaient des yeux doux se rapprochant dangereusement de moi. Je m'écartais trop fière pour lui avouer qu'il disait vrai.

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"Je suis venue ici pour trouver un livre que vous semblez vous acharnez à me cacher. C'est tout, Monsieur Crosswood. Rien de plus. Quand à ce que vous insinuez... Vous vous trompez à cent pour cent. Je suis quelqu'un de terre à terre, et une scientifique de surcroît... Vous apprendrez aussi que je laisse rarement mes sentiments prendre le dessus et que je ne crois que ce que je vois..."

Il eut encore ce sourire en coin et les yeux pétillants d'amusement :

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"Cela va de soi, Chère Jane. cela va de soi..."

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Son profond silence m'agaça soudainement. Nous nous regardions droit dans les yeux comme deux chefs de meute prés à se jeter l'un sur l'autre et à se dépecer. Comme je sentais qu'il attendait une réponse à sa question muette, je fus la première à céder à l'agressivité :

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"...Ce que je nie, Monsieur Crosswood, n'est qu'un jeu illusoire auquel je ne prête aucune attention. Si ce n'est, que ceux de simples défauts humains qu'il me faudra très vite satisfaire... et cela certainement pas avec vous..." répliquais-je pleine de mépris et d'arrogance.

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Ses yeux étaient rétrécis de colère par ma pique assassine.

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"Vous pouvez nier tout en bloc, Ma très Chère Amie..." me dit-il soudain d'une voix très basse et menaçante.

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"puisque cela a l'air de vous amuser. Mais prenez garde à vous lorsque vous choisirez encore de me mépriser ouvertement... ma patience et mes largesses ont des limites que je ne vous conseille pas de franchir."

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Autre que la menace explicite qu'il venait de me faire, je fus soudainement, assaillie par des flots d'images qui vrillèrent sans concession ma tête.  Ses yeux rivés aux miens me punissaient d'avoir oser nier les faits et user de mépris à son égard. Nos baisers fougueux me revinrent à la mémoire me laissant pantelante et brisée.

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C'était comme si je ressentais tout à nouveau et que j'étais submergée de nouveau par la vague de notre passion. Un rictus sur ses lèvres me fit comprendre qu'il s'amusait à me faire revivre toutes les scènes passionnées que je niais avoir vécues avec lui et chacun de mes regards éplorés et énamourés.

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"Nous allons cesser de jouer avec vos règles de romantique oublieuse, Mademoiselle Steward..."

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Il leva sa main vers moi m'arrachant comme par magie le livre que je tenais dans mes mains le jetant à terre. Télékinésie ?   

"Je vais vous apprendre moi-même qui je suis, Jane. Ainsi vous pourrez enfin "voir" ce que je suis vraiment... et peut-être allez-vous cesser de vous jouer de moi !"

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Il planta son regard féroce sur moi happant mon esprit. Par je ne sais quelle magie, il tenait mes pensées entièrement soumises aux siennes pour me faire voir des dizaines d'images qu'il m'imposait.

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Il se trouvait devant le mur d'une grande maison.

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Précisément devant la maison de Bertille !

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Bertille ! Mon Dieu ! Il l'avait emmené chez lui et...

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Je frisonnais de terreur.

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Autant que ma pauvre Bertille !

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"Je suis un VAMPIRE, Mademoiselle Steward" résonna sa voix dans ma tête. "

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"Et Oui, j'ai tué votre amie."

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"Sans pitié car j'en ai aucune !"

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"Voyez en moi l'image de la mort partout ou vous me verrez !"

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"Craignez pour chacune de vos connaissances..."

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"Anciennes et nouvelles..."

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"Craignez pour chacun de vos amis..."

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"Anciens ou nouveaux..."

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"Craignez même pour vos ennemies..."

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"Et surtout craignez pour vous !!!"

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"Je ne serais pas si clément la prochaine fois..."

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"Car vous étiez réellement à ma merci, Jane Steward !!! Et ce n'était pas un rêve comme les autres..."

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Les images s'estompèrent et je fus de nouveau face à lui, dans sa chambre. Celle là même ou avait péri Bertille !

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"J'avais votre vie dans le creux de ma main et votre destin au bout des mes lèvres..." continua-t'il implacable.

Il partit d'un grand éclat de rire qui me glaça les sangs. Je lui lançais un regard effrayée qui le fit jubiler davantage. 

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Puis soudain, l'horreur de ce qu'il avait fait me surmonta comme une vague de frayeur...

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et je pris mes jambes à mon cou.

"Oui, courrez Jane Steward. Courrez et partez avant que je change d'avis...."

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"Ne vous retournez pas une seule fois, Jane. Et sachez que si vous parlez... je serai implacable pour vos amis !!! J'espère que vous en avez bien conscience... Je les tuerais les uns après les autres !!!"

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Plus je courrais et plus j'avais l'impression qu'il me suivait encore, poursuivant son harcèlement à mon égard par le biais de la pensée. Et je sentais la colère l'envahir.

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"Et souvenez vous de ne jamais plus revenir ici m'importuner avec votre cuisante arrogance et votre outrecuidante manque de foi !!!"

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"Quant au livre, lisez-bien chacune de ses lignes et n'en oubliez aucune ! Il en va de votre vie la prochaine fois !!!" 

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Comment le livre réapparut dans ma main, cela je ne le savais pas. Mais il était bien là, alors que je tremblais de peur. 

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A SUIVRE... LIEN DIRECT POUR LA SUITE DU JOURNAL DE JANE STEWARD 10

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